Toyota Mirai franchit la barre symbolique des 1 000 km et bat le record du monde de distance pour un véhicule à hydrogène
La nouvelle Toyota Mirai, un modèle de série, a parcouru une boucle de 1 000 kilomètres au départ de Paris, avec une seule charge d’hydrogène
Cette Mirai était conduite par une équipe de 4 conducteurs, dont Victorien Erussard, fondateur et capitaine d’Energy Observer, à l’origine premier navire hydrogène zéro émission naviguant autour du monde, et organisme qui vient de présenter l’exposition « Le Paris de l’hydrogène » du 20 au 30 mai au cœur de la capitale
La nouvelle Mirai concilie le plaisir et la facilité de conduite d’une voiture 100% électrique avec une autonomie importante, qui devient même impressionnante en mode éco-conduite, comme lors du record
La performance zéro émission réalisée par la Toyota Mirai démontre le potentiel de l’hydrogène en tant que vecteur énergétique viable et efficient, disponible en quantité illimitée
Partie le mercredi 26 mai de la station à hydrogène HysetCo d’Orly, la Toyota Mirai conduite par Victorien Erussard et des membres de Toyota Motor Europe et Toyota France, a parcouru 1 003 km.
Conforme en tout point au modèle commercialisé, cette Mirai a ainsi battu le record de distance parcourue par un véhicule à pile à combustible avec une seule charge.
Les 1 003 kilomètres ont été effectués sur un trajet principalement routier, au sud de Paris, dans le Loir-et-Cher et dans l’Indre-et-Loire, en présence d’un huissier. La consommation moyenne d’hydrogène pour l’ensemble du périple s’est limitée à 0,55 g/km. Les trois réservoirs de la Mirai peuvent contenir 5,6 kg d’hydrogène.
L’hydrogène utilisé pour ce record, fourni par Air Liquide, était entièrement vert, zéro émission de sa production à son utilisation dans la Mirai.
Parmi les 4 conducteurs qui se sont relayés au volant de la Mirai pour ce record, figure Victorien Erussard, le fondateur et capitaine d’Energy Observer. Energy Observer, dont Toyota est partenaire, est à l'origine le nom du premier navire équipé de la pile à combustible à hydrogène Toyota, autonome et zéro émission, à la fois plaidoyer et laboratoire de la transition énergétique.
Devenu aujourd'hui un organisme qui réunit à la fois expéditions et innovations, Energy Observer a présenté son tout nouveau village d’exposition dédié aux énergies renouvelables et à l’hydrogène à Paris, avec le soutien de la Ville de Paris. Cet évènement de grande ampleur baptisé « Le Paris de l’hydrogène » s’est tenu sur le Champ-de-Mars du 20 au 30 mai. À cette occasion, la Tour Eiffel s’est illuminée pour la toute première fois grâce à de l’hydrogène vert alimenté par le groupe électro-hydrogène GEH2 développé par la start-up EODev dont Toyota Motor Europe est actionnaire.
James Olden, ingénieur chez Toyota Motor Europe, Maxime Le Hir, chef de produit Mirai et Marie Gadd, responsable presse produits de Toyota France ont complété l’équipe de conducteurs qui a atteint ce record.
La nouvelle Toyota Mirai démontre son efficience et sa facilité de conduite
En 2014, Toyota lance la première Mirai sur les marchés mondiaux. Ce progrès majeur a été rendu possible par l'expérience unique au monde acquise par Toyota dans la technologie hybride.
Cette technologie sert, en effet, de base à une large gamme de groupes motopropulseurs électrifiés, dont les piles à combustible. Chaque motorisation possède des qualités adaptées aux différentes exigences de mobilité : les véhicules 100% électriques pour les usages compatibles d’une recharge ; les hybrides auto-rechargeables et rechargeables pour un usage polyvalent et sur de longues distances ; et les véhicules à pile à combustible de grand gabarit fonctionnant à l’hydrogène qui parcourent de longues distances ou sont utilisés à des fins utilitaires, industrielles ou de transports publics.
Avec la nouvelle Mirai, Toyota a commercialisé sa 2ème génération de véhicule à pile à combustible. Celle-ci fait franchir une étape supplémentaire à cette technologie, et offre au client une voiture plus performante, dotée d’une silhouette racée et dynamique. L’efficience du système de pile à combustible, la capacité de stockage d’hydrogène en hausse, et une meilleure aérodynamique contribuent à étendre l’autonomie moyenne en conduite normale à 650 kilomètres (cycle mixte moyen WLTP gamme Mirai) avec un plein d’hydrogène réalisé en moins de 5 minutes dans une station compressant l’hydrogène à 700 bars, soit une amélioration de 30 % par rapport à la Mirai de première génération.
Si l’équipe de conducteurs a réussi à parcourir 1 003 km avec une seule charge d’hydrogène, c’est en mettant en application tous les préceptes de l’éco-conduite.
bonjour, l'hydrogène c'est l'avenir abondant , non polluant. Toyota y croit moi aussi. l'électricité c'est un feu de paille. une fumisterie. juste valable pour les petites citadines. Mais pas de volonté politique de démarrer une production industrielle d'hydrogène!!!! La France a la possibilité d'installer des éoliennes ,(vent de la mer garantis non stop) de l'eau de mer à profusion, tout pour produire de l'hydrogène . reste à développer le réseau de distribution..... qu'attendent 'ils ? Au fait , les durées de vie des batteries sont très courtes , et on sait toujours pas les recycler ..... écologie !!!! Est-ce que le lithium est polluant ? Pour les pays exportateurs de ce métal, à savoir principalement l'Australie, le Chili, l'Argentine, la Bolivie, le Tibet et l'Afghanistan, l'enjeu économique est plus qu'alléchant… Or, l'extraction du lithium, très énergivore en eau, entraîne de nombreux problèmes, comme la pollution des sols et le pillage des réserves
lithium
La consommation mondiale de lithium et de cobalt augmente sensiblement plus vite que la production en raison de forte demande en batteries lithium-ion pour l’industrie automobile. On avance souvent que le recyclage de vieilles batteries va permettre de combler une partie de la différence, mais le recyclage demeure une procédure compliquée, énergivore et plus efficace pour récupérer le cobalt que le lithium. De plus, la capacité mondiale reste très limitée. Un article rédigé par une équipe de l’Académie chinoise des sciences fait le point.
Un des premiers obstacles au recyclage, c’est que les batteries lithium-ion (BLI) constituent une matière dangereuse, à manipuler avec précaution. La puissance électrique résiduelle qu’on y trouve peut provoquer des incendies ou des explosions. L’électrolyte réagit facilement avec l’eau pour produire des gaz toxiques comme le fluorure d’hydrogène.
développé par la start-up EODev dont Toyota Motor Europe est actionnaire.
